Indépendance des Banques Centrales & Conduite des Politiques Monétaires

Argumentaire                                                                           [ English version ]

Le niveau d’indépendance de la banque centrale, qui est un critère souvent utilisé pour différencier nettement les pays développés des pays émergents, revêt une importance primordiale dans la réussite de toute politique économique. L’indépendance de la Banque Centrale est un atout qui permettrait d’assurer la crédibilité de la politique monétaire, tout en gardant la discrétion des objectifs visés, l’autonomie de gestion et l’intégralité structurelle de cette institution vis-à-vis des pouvoirs publics.

La banque centrale qui est chargée de l’exécution de la politique monétaire (conventionnelle ou non conventionnelle, expansionniste ou restrictive), définie comme étant « l’ensemble des moyens et des outils mis en œuvre par l’autorité monétaire pour agir sur l’activité économique via la régulation monétaire », vise la réalisation de trois principaux objectifs, à savoir : la stabilité des prix, le plein emploi et la croissance économique, ainsi que l’équilibre extérieur. L’atteinte d ces objectifs nécessite la bonne application de trois outils importants : la liquidité bancaire, le taux d’intérêt directeur et le taux de change.

Le principe de l’indépendance des banques centrales est basé sur deux dimensions : une dimension économique et une dimension politique. En effet, l’indépendance économique traduit une autonomie dans le choix des objectifs ciblés et des mécanismes mis en place pour l’atteinte de ces objectifs ; elle englobe par ailleurs l’interdiction de financement du déficit budgétaire par la création monétaire. Quant à l’indépendance politique, elle désigne la souveraineté de la Banque Centrale envers les pouvoirs publics. Ce deuxième genre d’indépendance reflète la non – ingérence  des institutions étatiques sur l’organisation institutionnelle de la banque centrale et les décisions qu’elle peut prendre pour remplir pleinement sa mission.

L’indépendance des Banques Centrales est un facteur déterminant pour apprécier leur performance dans la conduite de leur politique monétaire, car l’interférence des pouvoirs publics ne pourrait que nuire à l’exécution d’une politique monétaire discrétionnaire et efficace. En outre, les Banques Centrales se basent sur des modèles à effet de rétroaction pour la conduite de leur politique monétaire, grâce auxquels les autorités monétaires réagissent de façon systématique aux écarts entre les valeurs observées et les valeurs ciblées. D’autre part, le caractère prospectif des règles de politique monétaire exige des autorités monétaires de prévoir l’évolution des facteurs qui influeront sur chaque objectif ciblé, afin de mettre en place, au temps opportun, les mesures nécessaires pour sa réalisation.

La Banque centrale peut utiliser plusieurs types de canaux de transmission de la politique monétaire, qui ont des effets différents selon le but escompté : le canal du taux d’intérêt, le canal du crédit, le canal des prix des actifs, le canal des anticipations sur l’inflation et le canal du taux de change. Toutefois, ces canaux sont sujets à des incertitudes et des retards dus à l’évolution des prix et à la conjoncture ; ce qui oblige les autorités monétaires à établir, durant les prochains trimestres,  des estimations selon les poussées inflationnistes et les perspectives conjoncturelles. Une analyse minutieuse via des modèles économiques et une bonne appréciation de la situation économique et monétaire sont indispensables avant toute prise de décision par les autorités monétaires.

Au Maroc, « la Banque Centrale définit et conduit en toute transparence la politique monétaire dans le cadre de la politique économique et financière du gouvernement. L’objectif principal de la Banque est de maintenir la stabilité des prix. Les décisions de la politique monétaire se transmettent à l’économie notamment à travers leurs effets sur les taux d’intérêt sur les différents marchés, les anticipations des agents économiques et les prix des actifs, dont la variation affecte la demande globale de biens et services et, in fine, l’inflation ».

« Etant donné que ces effets ne se matérialisent qu’après un certain délai, les prévisions revêtent une importance cruciale dans la formulation et la prise de décision en matière de politique monétaire. Celles-ci sont élaborées par la Banque pour un horizon de huit trimestres sur la base d’un dispositif d’analyse et de prévision intégré, articulé autour d’un modèle central de politique monétaire qui est lui-même alimenté et complété par plusieurs modèles satellites. Le modèle central de prévision est de type new-keynésien semi-structurel, qui s’appuie à la fois sur les fondements théoriques sous-jacents aux modèles d’équilibre général et sur l’ajustement aux données caractérisant les modèles empiriques ».

Depuis sa création en 1959, Bank Al-Maghrib a mené dans un premier temps, une conduite de la politique monétaire basée essentiellement sur des instruments directs tels que l’encadrement du crédit et les emplois obligatoires. Dans une seconde étape et précisément au début des années 80, la Banque s’est orientée vers des approches indirectes, instaurant les interventions sur le marché monétaire et assouplissant graduellement la réglementation des taux d’intérêt, puis abandonnant les contraintes quantitatives sur les concours bancaires. D’autre part, la réforme de la loi bancaire en 1993, a renforcé le pouvoir de la Banque en lui permettant de veiller à la stabilité de la monnaie et à sa convertibilité, de développer le marché monétaire, et d’instaurer à partir de 1995, le mécanisme de gestion de la liquidité à travers les appels d’offres.

Le dernier statut de Bank Al-Maghrib du 15 juillet 2019 a consacré l’indépendance de la Banque en lui assignant la stabilité des prix, tout en se basant sur l’évaluation des pressions inflationnistes et des risques entourant les prévisions d’inflation à moyen terme. Pour réussir cette stabilité des prix tout en contenant l’inflation à un certain niveau, la Banque utilise généralement deux principaux instruments que sont le taux directeur et la réserve obligatoire ; de plus, elle a réussi à maitriser le taux moyen pondéré sur le marché interbancaire et à réduire sa volatilité.

Pour la conduite de la politique monétaire dans le cadre d’un régime de change plus flexible, la Banque a développé un nouveau modèle central de politique monétaire permettant de produire des projections cohérentes à moyen terme et intègre un modèle structurel pour la simulation d’impacts à moyen et long terme des politiques publiques et des réformes structurelles. En 2016, ce cadre a été déployé et un nouveau processus d’élaboration des prévisions a été mis en place. Dans ce cadre, les autorités marocaines ont commencé en 2018, une réforme de l’élargissement de la bande de fluctuation du taux de change.

Cette transition devrait renforcer la capacité de l’économie à absorber les chocs externes, soutenir sa résilience et servir de levier aux autres politiques macroéconomiques. Elle devrait assurer également davantage d’autonomie à la politique monétaire et lorsqu’elle sera à un stade avancé, la Banque pourra mettre en place un cadre de ciblage d’inflation avec comme ancre nominale l’inflation au lieu du taux de change actuel.

Principaux axes du colloque

 

  1. L’indépendance de la Banque Centrale et son intégrité structurelle ;
  2. L’impact de la politique monétaire de la Banque centrale sur la croissance économique ;
  3. La Banque Centrale moderne et les critères permettant d’assurer son indépendance ;
  4. L’autonomie de la Banque Centrale et la crédibilité de la politique monétaire ;
  5. Les instruments et les objectifs ultimes d’une politique monétaire efficace ;
  6. Les Banques Centrales des pays émergents et des pays développés ;
  7. Les politiques monétaires en période d’incertitude : crises économique, financière, politique ou sanitaire ;
  8. La règle de Taylor et son importance dans l’efficacité d’une politique monétaire ;
  9. La contribution de la stabilité des prix sur la croissance économique ;
  10. L’impact de la politique monétaire sur le marché boursier ;
  11. La création monétaire : sources, mécanismes et conséquences sur l’économie ;
  12. Les effets économiques de la variation de la masse monétaire ;
  13. La crédibilité de la Banque Centrale comme facteur d’efficacité de la politique monétaire ;
  14. Les canaux de transmission de la politique monétaire et leur interaction ;
  15. Le rôle de la Banque Centrale dans l’évaluation des pressions inflationnistes et dans la prévision d’inflation à moyen terme ;
  16. La conduite de la politique monétaire et le ciblage d’inflation ;
  17. La normalisation de la politique monétaire par l’instrument « forward guidance » ;
  18. Les modèles d’évaluation des politiques monétaire et économique au sein d’un pays ;
  19. L’autonomie des décisions de la politique monétaire et leur propagation sur les composantes de l’économie ;
  20. L’importance des méthodes de prévisions sur les décisions des politiques monétaires ;
  21. Le rôle des modèles économétriques dans l’élaboration et l’évaluation de la politique monétaire ;
  22. Les modèles d’analyse et prévision des politiques monétaires : MPAF  ;
  23. La dynamique de la politique monétaire et la cointégration des variables monétaires ;
  24. La modélisation macroéconomique  pour l’évaluation de la politique monétaire.
  25. La politique monétaire optimale entre régime de change fixe et régime de change flexible.

 

Modalités de soumission des propositions de communication

Les résumés et les communications devront être rédigés selon les normes suivantes :

  • Pages seront sous format A4 ;
  • Marges supérieure, inférieure et latérales de 2,5cm ;
  • Police : Times New Roman, taille : 12 points, interligne : 1.5 ligne et texte : justifié ;
  • Première page non numérotée, comprendra uniquement le titre de l’article (Times New Roman, 18, gras), le(s) nom(s) de(s) auteur(s), leur affiliation (Times New Roman, 14, et gras) et l’adresse électronique de correspondance ;
  • Titres suivant une numérotation simple de type : 1., 1.1., 1.1. ;
  • La hiérarchie des titres sera limitée à 3 niveaux :
  • Les titres et les sous titres devront respecter les formes ci – dessous :
  • Niveau 1 : un chiffre, Times New Roman, 12, gras et majuscules ;
  • Niveau 2 : deux chiffres, Times New Roman, 12 et gras ;
  • Niveau 3 : trois chiffres, Times New Roman et 12 ;
  • Les pages numérotées en bas au milieu, ne devront pas comporter d’en-tête ni de pied de page ;
  • Les références bibliographiques seront classées par ordre alphabétique des auteurs ;
  • Les références dans le texte seront citées en mettant entre parenthèses le nom de l’auteur et l’année de parution ;
  • Les éventuels tableaux et figures seront numérotés, avec un le titre en haut et la source en bas ;
  • Les éventuelles annexes seront numérotées ;
  • Eviter les caractères en gras ou en italique, ne pas souligner les titres, limiter le nombre de notes de bas de page et donner des titres aux tableaux et figures ;
  • Les résumés seront présentés en une page minimum et en deux pages maximums ;
  • Les résumés de communication préciseront le titre de la communication, les auteurs, l’objectif de la recherche, la problématique, la méthodologie de recherche et les principaux résultats.
  • Les textes définitifs de la communication doivent comporter au minimum 15 pages, sans compter la page de garde et les pages annexes ;
  • Les résumés et les textes définitifs des communications sont à transmettre par e-mail à l’adresse suivante : fsjesf.usmba@gmail.com;
  • Les communications qui ne sont pas conformes aux normes suscitées seront réexpédiées à leurs auteurs pour établir les rectifications utiles ;
  • Les meilleurs articles seront publiés dans un numéro spécial d’une revue indexée ou dans ouvrage collectif.

 

Evaluation des soumissions

La décision de l’acceptation définitive des communications retenues sera prononcée par le comité scientifique. Ce comité composé de professeurs très qualifiés dans la thématique du colloque, procèdera à l’évaluation du contenu pour pouvoir trancher sur l’acceptation ou le rejet de l’écrit.

Il établira en conséquence une appréciation débouchant sur l’une des trois cas possibles, cités ci–dessous :

  • L’acceptation de l’article sans modification.
  • L’acceptation de l’article sous réserve de modifications (minimes ou majeures).
  • Le rejet de l’article.

Calendrier

  • Date du lancement de l’appel à communication : 05 Septembre 2022.
  • Date limite de réception du texte intégral de la communication :  05 Novembre 2021.
  • Date de réception de l’avis du comité scientifique : 19 Novembre 2021.
  • Date limite de soumission du texte définitif de la communication : 27 Novembre 2022.
  • Dates du déroulement du colloque international : les 14 et 15 Décembre 2022.

Comité scientifique du colloque

ABDELLAOUI Mohamed FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
ABDOUH Mohammed Université Moulay Ismail, Meknès
AIT OUDRA Mohamed FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
AKDIM Hamid FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
AKIOUD Malika FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
ALAMI Kasri Leila FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
AZOUGAGH Ahmed FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
BADIS Abdelaziz FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
BAGGAR Abdelilah Université Moulay Ismail, Meknès
BELAMHITOU Mahmoud Université Abdelmalek Essaadi, Tétouan
BEN ELHAJ Fouad FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
BENBOUBKER Mounir FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
BENCHEKROUN Bouchra FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
BENMLIH Khalid FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
BENNIS Karim FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
BENRAISS Bouchra FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
BENSBAHOU Aziz Université Ibn Tofail, Kenitra
BENYACOUB Bouchra FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
BOUARFA Jaouad Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
BOUAYAD Abdelrhani Université Moulay Ismail, Meknès
BOUBRAHIMI Nabil Université Ibn Tofail, Kenitra
BOUNID Samira Université Abdelmalek Essaadi, Tétouan
BOUZEGOU Aziz Université Mohammed Premier, Oujda
CHAKOUR Abdellatif Université Mohammed V, Rabat
CHARBA Abdelkader Université Moulay Ismail, Meknès
DEBBAGH Bouchra FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
DEBBAGH Issam FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
DIANI Asmae FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
DYANE Sanae FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
EDDYLANI Oumhani FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
EL ABASSI Idriss Université Mohammed V, Rabat
EL ALAMI KASRI Laila FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
EL ATTAR Abdelilah Université Mohammed Premier, Oujda
EL HASSANI Hafid FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
EL HIRI Abderrazak FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
EL JADAOUI Abdelhakim Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
EL KHODARY Mohammed FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
EL MALLOUKI Lhoussain FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
EL OUDRI Abdelkader Université Mohammed Premier, Oujda
EZZAHID Elhadj Université Mohammed V, Rabat
HAOUDI Amina FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
HEMMI  Mohamed FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
HILMI Yassine Université Chouaib Doukkali, El Jadida
M’HAMDI Mohamed FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
MOUSSA Abdelkarim FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
NMILI Mohamed FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
PHENIQI Youssef FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
RAFIKI Abdeljabbar Université Moulay Ismail, Meknès
SAADANI Ghali FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
SKOURI Abdelhamid FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
SIDKI Selma Université Ibn Tofail, Kenitra
TRID Sabah FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah

 

Comité d’organisation du colloque

Coordonateur général du colloque :

EL HIRI Abderrazak FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah

 

Coordonateurs du colloque :

BEN ELHAJ Fouad FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
El-Khodary Mohamed FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
EL HASSANI Hafid FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah

 

Membres du comité :

ABDELLAOUI Mohamed FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
AIT OUDRA Mohamed FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
AKDIM Hamid FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
AKIOUD Malika FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
ALAMI Kasri Laila FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
AZOUGAGH Ahmed FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
BELHAJ Ismail FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
BEN ELHAJ Fouad FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
BENBOUBKER Mounir FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
BENNIS NECHBA Zineb FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
BENYACOUB Bouchra FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
DEBBAGH Bouchra FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
DEBBAGH Issam FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
DIANI Asmae FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
DYANE Sanae FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
EDDELANI Oumhani FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
ED-DAHMOUNY Hicham FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
EJJANOUI Fouzia FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
EL ALAMI KASRI Laila FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
EL HASSANI Hafid FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
EL KHODARY Mohamed FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
EL MAHI Toufik Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
HABIBY Salwa FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
HAOUDI Amina FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
JELLOULI Tarik FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
KHASSAL Hicham FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
LARIF Mohammed FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
LAGHRIM. Hakima FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
LKHOUMSSI Samiha FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
M’HAMDI Mohamed FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
PHENIQI Youssef FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
TOUATE Samira FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
TRID Sabah FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
ZERYOUH Assia FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah

 

Contact

Pour envoyer les résumés et les textes intégraux ou solliciter toutes les informations concernant le colloque, veuillez nous contacter à l’adresse Email suivante :

cirmef.fsjesf.usmba@gmail.com


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  • Dernière mise à jour le : Mardi 19 Mars 2024 à 13h14.
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